Anaïs sur sa convention de premier emploi
Apprendre jeune
« J'ai d'abord entrepris des études dans le domaine du sport. Puis, le corona est arrivé et les cours ont été suspendus. J'ai donc commencé à chercher un emploi, dans le but de m'occuper dans un premier temps. Maintenant, j'aime tellement ce métier que je n'ai plus envie de partir !
J'ai 20 ans et j'ai commencé avec une convention premier emploi. De cette façon, j'ai pu entrer en service rapidement et donc apprendre tout de suite. Il y a pas mal de personnes de mon âge qui travaillent ici. Notre équipe est un agréable mélange de jeunes et de personnes ayant de l'ancienneté. C'est bien parce que l'on peut apprendre beaucoup les uns des autres.
Ce qui me donne le plus de satisfaction ? Une journée de travail standard au cours de laquelle je peux aider les gens en résolvant leurs problèmes. Il peut s'agir de détenus ou de collègues, car les détenus aussi peuvent nous poser des questions telles que : " Quand puis-je aller essayer mes vêtements ? " ou " Quand ont lieu les visites ? " Nous nous chargeons aussi des déplacements des détenus, vers les douches par exemple. »
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Si je gagnais au Lotto, je continuerais à travailler ici
J'aime vraiment mon travail. Même si je gagnais au Lotto, je continuerais à travailler ici. Mon travail est varié, satisfaisant et proche de chez moi. Bien sûr, les heures sont aussi un gros avantage. Je fais de l'athlétisme et du cyclisme donc lorsque j'ai un entraînement ou une compétition, je peux toujours changer de shift avec un collègue.
« Le job d'assistant de surveillance pénitentiaire semble souvent plus spectaculaire qu'il ne l'est. Oui, mon lieu de travail est une prison mais je suis vraiment à l'aise ici et je m'y sens chez moi. Je sais que je peux faire confiance à mes collègues à 100 %. En travaillant ici, on se fait une idée différente de la prison. On travaille simplement avec des gens et on discute avec eux.
C'est un job qui ne convient pas à tout le monde. Il faut pouvoir lâcher prise en rentrant chez soi. Mais le fait de travailler avec des collègues en qui vous pouvez avoir confiance, de pouvoir compter les uns sur les autres et savoir qu'il y a des personnes spécifiques à qui parler en cas de besoin, ça aide.
Le métier en soi a l'air très sérieux, d'ailleurs quand vous voyez des surveillants dans les films, ils ont toujours l'air très sérieux. Mais il y a aussi beaucoup de fous rires entre collègues et nous faisons parfois des choses ensemble après le travail. Récemment, nous avons été à 30 passer une journée à Bobbejaanland. Rien qu'avec notre équipe, nous avons pu remplir des attractions entières !
L'impact de mon travail ? Si nous faisons notre travail et que nous le faisons bien, cela donne aux détenus une chance de bien agir à l'extérieur. En les traitant correctement et en prenant le temps de parler avec eux, la réintégration est plus facile. Il est important qu'ils continuent à discuter avec les gens et à rester en contact avec le monde extérieur. En tant qu'assistant de surveillance, nous pouvons nous en charger. »
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Si nous faisons notre travail bien, cela donne aux détenus une chance de bien agir à l'extérieur.
« Le métier en soi a l'air très sérieux, d'ailleurs quand vous voyez des surveillants dans les films, ils ont toujours l'air très sérieux. Mais il y a aussi beaucoup de fous rires entre collègues et nous faisons parfois des choses ensemble après le travail. Récemment, nous avons été à 30 passer une journée à Bobbejaanland. Rien qu'avec notre équipe, nous avons pu remplir des attractions entières !
L'impact de mon travail ? Si nous faisons notre travail et que nous le faisons bien, cela donne aux détenus une chance de bien agir à l'extérieur. En les traitant correctement et en prenant le temps de parler avec eux, la réintégration est plus facile. Il est important qu'ils continuent à discuter avec les gens et à rester en contact avec le monde extérieur. En tant qu'assistant de surveillance, nous pouvons nous en charger. »